Sébastien Fague

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Après quatre années et demi passées à la tête du dicastère des travaux et des SI, je suis heureux de pouvoir présenter un  bilan positif de la législature qui s'est achevée en juin. On pourrait en dire bien des choses mais ne m’en veuillez pas de rester volontairement sélectif et un brin partial.

GESTION : l’efficacité

A l’échelon de mon dicastère, il s’est agit de faire tout d’abord un état des lieux à l’interne puis à l’externe, notamment à l’aide d’un sondage en été 2002 qui rencontra un grand succès. Forts des différents constats effectués, il s’est agi de mettre en place une réforme courageuse et parfois novatrice dans la recherche de solutions et d’améliorations potentielles. Suivant en cela une ligne que je m’étais définie : ne pas céder aux sirènes de l’électoralisme mais mettre en avant la qualité et l’efficacité des prestations et de la gestion des affaires confiées à ma direction en y alliant la notion d’économies.

Ainsi une véritable gestion de projets et des outils modernes de managements ont pu être mis en place, notamment pour le suivi et la planification des nombreux chantiers que nous avons à mener.

C’est dans ce même esprit que la collecte porte à porte des déchets organiques et végétaux a pu voir le jour, permettant d’offrir une prestation supplémentaire pour un bilan financier neutre si nous parvenions à vendre quelque 500 containers. Le résultat dépasse bien largement les attentes puisque plus de 1100 containers bruns ont trouvé preneurs. Afin d’améliorer encore notre tri des déchets, nous avons renforcé le ramassage du papier et élargi les possibilités de récupération de l’alu et du fer blanc, tout en relookant notre plaquette annuelle d’information, lui donnant une meilleure visibilité et incitant ainsi à une plus grande responsabilisation en matière de gestion des déchets. Enfin, je suis particulièrement heureux de la mise en place d’une démarche participative par l’intermédiaire des journées Coup-de-balai printanier.

Concernant les travaux, outre les très nombreux petits chantiers visant à renforcer notre réseau d’eau potable, d’électricité et d’épuration, afin que nos infrastructures soient toujours à même de répondre aux besoins, je citerai l’importante réalisation de la Perraudettaz, ainsi que les déviations routières qui lui étaient liées, avec l’abolition du dernier passage à niveau urbain au Liaudoz. Le bilan de cette vaste entreprise se solde par une parfaite réussite dans la maîtrise des coûts, des délais et de la qualité des ouvrages. De plus, ce chantier a permis une collaboration bienvenue avec nos homologues lausannois. Je suis également satisfait du soutien du conseil communal pour le chantier important qui vient de démarrer sur l’entier de l’avenue de Lavaux. Important par les montants engagés (7,5 mios, en grande partie financés par l’emprunt et remboursés par les taxes), par la durée (environ 2 ans), par le nombre de services concernés (de l’urbanisme à la police, en passant par les SI de Lausanne notamment), par la longueur (environ 1,5 km sur notre territoire)… Important enfin par les enjeux stratégiques que ce chantier représente pour notre épuration des eaux à moyen et long terme, puisqu’il d’agit là de la colonne vertébrale de notre réseau.

Notre usine de traitement de l’eau a, elle aussi, évolué au cours de ces dernières années. Il a fallu s’adapter et gérer la mise en place des nouveaux tableaux électriques, puis penser à redimensionner le moteur de couplage « chaleur - force » permettant de produire plus d’électricité à l’aide du gaz rejeté par les boues fermentées de la step. Là encore, une opération satisfaisante qui fut récompensée par la « médaille de l’eau en 2003 ». Il s’agit désormais de penser à redonner une seconde jeunesse à cette vénérable usine que nous partageons avec Paudex et Belmont et qui a déjà bientôt 40 ans d’activité, en explorant toutes les options afin d’allier respect des nouvelles normes de traitement de l’eau et souci de solutions économiquement supportables pour les citoyens.

Dans ce domaine très médiatisé aujourd’hui, et qui dépasse bien souvent le cadre de nos frontières et de nos réflexions purement locales, il a fallu très vite s’adapter aux perpétuels ou potentiels changements des législations fédérales et cantonales. Ainsi, nous nous sommes rapprochés de nos partenaires naturels que sont les autres revendeurs des SI de Lausanne pour faire face à la situation, afin de négocier notre approvisionnement au meilleur prix, et  de trouver des solutions communes pour réduire nos coûts. C’est donc dans cette optique que nous avons changé le logiciel de facturation et que nous sommes en train de mettre en place de nouvelles propositions en matière de courant d’origine renouvelable, permettant au passage une meilleure lisibilité des factures. Dans ce domaine, je me suis également impliqué fortement au niveau cantonal dans de nombreuses commissions et groupes de réflexion, afin que nos intérêts de petits revendeurs soient au mieux défendus dans la jungle des grands distributeurs. Si quelques tensions, légitimes dans un tel contexte, avec notre fournisseur lausannois ont mobilisé beaucoup d’énergie en début de législature, j’ai bon espoir que le travail constructif entrepris puisse déboucher sur une relation de confiance à l’avenir et sur un vrai partenariat, profitable à tous dans ce secteur public sensible qu’est la distribution électrique.

Les réalisations et les sources de satisfaction sont donc nombreuses et mon enthousiasme initial n’est en rien érodé après ces quatre années et demi à la Municipalité de Pully. Bien au contraire, il se renforce chaque jour un peu plus tant les enjeux politiques, sociaux, économiques et les choix de société sont importants et passionnants à vivre.

Mais je suis bien conscient que, seul, je n’aurai rien pu faire ni vivre de tout cela. Je tiens donc à souligner ici ma grande reconnaissance aux citoyens pulliérans qui m’ont fait confiance il y a quatre ans ainsi qu'à mon parti qui m'a soutenu inconditionnellement durant ces 4 années. Enfin, je ne saurai être honnête sans saluer le soutien de la municipalité à mes projets qui, sans elle, n’auraient jamais vu le jour. Il faut évidemment préciser que c’est bien au nom de la Ville de Pully que j’ai agi et non pas seulement pour ma seule étiquette. Toutes ces réalisations sont donc aussi celles de tous les Pulliérans.

DECHETS 

TRAVAUX 

STEP

ELECTRICITE

CONCLUSIONS